Une ombre dans la nuit

Curieuse Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 26/07/2008

Il fait nuit noir. La Lune se cache derrière les nuages, facétieuse, privant ainsi le chemin de sa lumière blafarde. L'eau émet un doux clapotis en claquant contre le port, doux et régulier, apaisant. Les quelques pious présents dorment paisblement, et les habitants de Sufokia en font tous de même. Ainsi, personne ne voit ni n'entend l'homme qui parcourt les rues seul, le pas rapide et la main à son épée. Son port de tête altier contraste singulièrement avec ses habits de guerrier et sa robustesse qui n'a rien de fine ni de royale. Son regard d'acier se fixe droit devant lui, et si on devine qu'il n'est pas d'ici, on voit qu'il sait exactement où il va. Une cape sombre claque derrière lui, et ses lourdes bottes émettent un bruit sourd chaque fois qu'elles touchent le sol.

Il prend un dernier virage avant d'apercevoir sa destination : une villa imposante, avec terrasse et un blason bleu nuit et blanc sur la porte. Le pas de l'homme ralentit puis s'arrête quand il est assez près de la porte pour la toucher. Il jette un regard vers la terrasse, puis autour de lui, et pousse la porte. Elle n'est pas fermée ; cela ne semble pas étonner l'homme. Il pose sa botte dans un hall assez grand, et largement fourni en fauteuils et parchemins. Il parcourt la pièce d'un seul regard, s'avisant du fait qu'il était seul. Il jeta un oeil par la fenêtre et vit que le soleil se levait. Les habitantes de la maison, que l'on disait respectables guerrières, devaient encore dormir. Mais cela ne sembla pas affecter l'inconnu. Un sourcil se leva et il releva le menton.

D'une voix forte, il tonna :

"Filles de la Lune ! J'ai à vous parler ! Et je désire voir Mara également ! Veuillez me l'amener !"

Il ne sembla pas gêné le moins du monde par l'heure indue pour crier ainsi, et se planta sur ses deux jambes pour attendre la réponse.

La jeune iopette déjà debout entendit un homme crier au dehors. Elle sortit et lui pria faire un peu moins de bruit puis :

-"Qu'est ce que tu veux a Mara ? Elle dors aussi !"

Elle mis la main sur sa lame et fixa l'étranger d'un regard glacial puis lui dit :

-"Si tu veux voir Mara , va falloir t'expliquer et attendre un peu !"

Curieuse Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 26/07/2008

L'homme considéra la jeune fille. Elle avait un air froid, et lui parlait d'une manière à laquelle il n'était visiblement pas habitué. Il leva un sourcil et considéra les possibilités qui s'offraient à lui. Il ne semblait pas songer une minute qu'elle fût digne de s'adresser à lui.

"J'imagine qu'un homme doit bien vous tenir en laisse pour vous inculquer le respcet ? Si c'est le cas, il n'a pas bien fait son travail."

Aucun sourire ne passa sur son visage. Il ne trouvait aucun amusement à insulter implicitement la jeune femme qui se tenait devant lui.

"Je veux voir votre chef, ou toute personne assimilée. Et rapidement, je viens de loin. Je ne m'expliquerai qu'auprès de lui."

Il se campa sur ses deux pieds, et posa sur elle un regard méprisant. Voulant accélérer les choses, il ajouta d'un ton sec :

"Et sachez que je n'ai aucune patience quand il s'agit d'honneur. L'honneur n'attend pas ! Alors, dépêchez-vous !"

La journée de la veille avait été mouvementée, et une menace en particulier planait sur son enfant, et par la même sur sa mère. Il avait donc décidé de passer la nuit dans une maison proche de celle des filles, qui avait vue sur le seul accès.

La fatigue et les blessures l'avaient plongé dans un profond sommeil, mais le bruit sourd des bottes l'en sortit rapidement.
Il sortit de la maison à temps pour voir un homme robuste s'engager vers la demeure des filles.

Il était trop grand pour être celui qu'il craignait, il le suivit donc à distance, et resta derrière la porte lorsqu'il entra. Lorsqu'il entendit prononcer le nom de Mara, sa main se décrispa sur son épée. Puis une voix de femme, et à nouveau celle de l'homme, plus menaçant.

Ses mots raisonnaient en lui, et lui auraient presque décrochés un sourire si il avait pu jauger de la force de l'inconnu. Tenir en laisse les filles .... leur apprendre le respect ... il décida de se placer légèrement sur le côté de la porte, dans le cas ou celle ci s'ouvrirait brutalement pour soulager l'intérieur d'un visiteur indésirable.

Un souffle de vent venait d'ouvrir la fenêtre de la chambre de Mel. Se levant lentement pour aller la refermer, elle s'assis sur le bord du lit et écouta la respiration lente et calme de sa femme. Apaisée, elle se leva pour faire un tour, le sommeil l'avait définitivement quittée. Arrivée en bas de l'escalier, elle vit Laio en train de discuter avec un homme. Après avoir entendu les derniers mots de l'homme, elle alla rejoindre sa soeur sur le pallier et dévisagea l'homme.

- Parlez moins fort, il y en a qui dorment par ici. Il n'y a ni laisse ni chef pour les Filles de la Lune. Qu'est-ce que vous voulez à ma filleule ?

Roublarde Nombre de messages : 201 Age : 36 Date d'inscription : 07/07/2008

[Techniquement, Mara discute à l'intérieur avec Grey, Sélé, Azu et Mafr, mais on a déjà prouvé qu'on se fichait de la chronologie, donc..]

Comme à son habitude, Mara rentrait tard - ou tôt, selon le point de vue. Elle s'entraînait sans relâche, et c'était plus facile de s'entrainer quand il n'y a pas tout un troupeau de gens pour vous piquer vos meilleurs groupes. Les ampoules aux mains avaient commencé à se faire sentir, elle avait décidé de rentrer au repaire se reposer.

La nuit était plutôt sombre, à cause des nuages qui masquaient la Lune, et ça ne la rassurait pas. Prise de cette vieille parano qui la suivait depuis quelques mois, elle détestait ne pas voir ce qui pouvait se tramer autour d'elle. L'objet de sa parano était d'ailleurs la raison de ses entraînements intensifs. Elle gardait sans cesse à l'esprit l'incantation qui lui permettait de lancer ses armures et ne sortait jamais sans arme.

La peur, cependant, avait resserré son étau ce soir. Etait-ce parce que l'anniversaire de son départ tombait justement ce soir ? Ou parce qu'elle n'avait plus de nouvelle de celle qui l'avait initié au culte de Féca depuis le nombre de jours qu'il fallait pour aller de chez elle à Sufokia ? Ou encore parce qu'elle se mariait, pour ainsi dire, dans peu de temps et que cela provoquait une angoisse naturelle et tout à fait saine et normale ?

Elle arrivait en vue du repaire. Cela aurait provoqué un certain relâchement de ses muscles si elle n'avait pas vu une silouhette embusquée à la porte de la villa, la main sur le pommeau de l'épée. Elle ne reconnut pas l'homme qui lui faisait peur, et la crispation de son avant-bras droit cessa. En plissant les yeux elle reconnut l'homme, et se détendit. Peut-être qu'elle devrait apprendre à considérer les choses comme elles sont, à savoir que la villa recevait beaucoup de visiteurs...

Mais quelque chose n'allait pas... Pourquoi l'homme était-il embusqué à l'entrée de la porte ? Et qui élevait la voix alors que tout le monde dormait ? Elle eut l'impression fugitive de reconnaître cette voix...

Curieuse Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 26/07/2008

L'homme ne s'attendait pas à tomber sur un clan uniquement composé de femelles. Mais il ne montra rien de sa surprise. Comprenant qu'on ne l'amènerait pas à un chef, il décida d'exposer l'objet de sa venue quand même.

"Votre filleule ? (il eut une expression de dégoût) Elle ne vous a pas raconté son histoire je suppose. Votre filleule, donc, est recherchée. Je dois exécuter la sentence qui s'applique pour son crime. Et je l'exécuterai quoi qu'il en coûte. Où est-elle ?"

Il ne désirait pas forcer le passage dans une demeure qui n'était pas la sienne, et qui n'était pas non plus celle d'un clan ennemi. Il se contenta donc de regarder par-dessus l'épaule de ses interlocutrices pour tenter d'apercevoir celle qu'il cherchait.

Déconcertée puis très vite énervée par la mien de dégout qu'avait eu l'homme, Mel prit un ton beaucoup plus sec

"Et pourquoi donc serait-elle recherchée ? Quoi qu'elle ait fait, je ne vous laisserai pas toucher un seul de ses cheveux."

-"J'ai compris qui vous êtes ! Vous êtes encore ces stupides "mercenaires" ! Elle vous a fuit et ne vous aimes pas , elle ne souhaite pas appartenir a votre "culte" ! Elle a choisi un autre dieu que Iop et ne souhaite plus jamais manier une épée , laissez la tranquille, imbécile".

La iopette était assez en colére contre l'homme qui se tenait devant la porte..

Roublarde Nombre de messages : 201 Age : 36 Date d'inscription : 07/07/2008

Curieuse comme toujours, et un peu inquiète que ça s'enguirlande dans la villa, Mara ignora l'homme en embuscade et se précipita vers la porte. Depuis quand les gens se permettaient d'entrer pour réveiller tout le monde, d'abord ? Elle posa la main sur sa kwaklame. Elle se sentait moins à l'iase à l'épée qu'au bâton, mais ça suffirait bien. Elle tourna la poignée et poussa la porte.

Tout d'abord, elle ne vit rien. Il faisait plus sombre encore que dehors, et elle avait les yeux fatigués. Mais elle reconnut Laio et Mel, et se sentit un peu en sécurité. Laio s'énervait sur l'inconnu, ce qui constituait une grave erreur. Mel parlait d'un ton sec, qu'elle ne lui connaissait pas, à un type qui tournait le dos à Mara, juste devant la porte. Et justement, ce dos, elle l'avait vu suffisamment de fois pour le reconnaître au premier coup d'oeil. Il n'y avait aucune chance pour qu'un combattant accompli ne l'entende pas entrer, mais le petit cri de peur qu'elle poussa n'arrangea pas la situation. Se rendant compte de sa bévue, elle tenta de se faufiler pour se cacher derrière Mel et sa femme.

Curieuse Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 26/07/2008

L'homme n'avait pas l'habitude de s'entendre parler de cette manière. Tous ses hommes lui obéissaient aveuglément, et lui témoignaient un respect de tous les instants. Et les femmes de son clan ne lui adressaient la parole qu'en cas de nécessité, et les yeux baissés. C'est pourquoi il faillit laisser échapper une expression de surprise. Mais il se ressaisit, et se résolut à expliquer.

"Mara a trahi son clan. Je ne suis pas ici pour la ramener à la raison, mais pour la punir."

Il entendit à ce moment la porte s'ouvrir derrière lui, et le petit cri. Il se retourna très vite, et vit la fécatte qui essayait de se faufiler. Il saisit son épée, dégaina, et posa la lame sur le cou de Mara. Son expression se fit carnassière et déterminée, et l'homme articula :

"Je vais ramener ta tête au clan et montrer qu'on ne défie pas mon autorité."

La jeune femme dégaina a son tour son épée et contra celle du mercenaire et attrapa son épaule puis dis d'un ton menaçant :

-"Ne la touchez plus jamais.."

Elle le poussa vers un fauteuil proche et lui dit d'une voix plus forte :

-"Déguerpissez et ne revenez jamais ou je vous étripe"

Franche et directe , cette fois la iopette était réellement énervée

Grey était comme souvent ces derniers temps sur le toit de la villa.
Assez étrangement, son désespoir avait peu à peu fait place a une froide détermination. Peut-etre etait-ce du au lien qu'il avait créé, en dépit des conséquences ?
En tout cas, il n'avait rien perdu de la conversation, et se permit d'intervenir de loin. Il parla d'une voix glaciale :

Hey, crétin suicidaire... Touche a un cheveu d'une seule des filles de cette maison, et tu mettra toi, et tout ton clan, dans la pire des situation possible.

Il se leva, et descendit sans un bruit le long de la facade. A mi chemin, il se permit de rajouter :

Il n'y aura pas d'autre avertissement.

Roublarde Nombre de messages : 201 Age : 36 Date d'inscription : 07/07/2008

Mara sentit son sang qui se glaçait dans sa gorge comme une promesse de mort immédiate. Son esprit se figea, elle bafouilla vaguement une incantation mais les mots s'emmêlaient sur sa langue. Paralysée par la frayeur et l'éventualité de servir d'exmpla à son ancien clan, elle tenta de reprendre ses esprits et de saisir son arme. Mais alors que les mots commençaient à s'articuler correctement dans sa bouche, Laio bondit et s'interposa entre la lame et sa gorge. Elle n'eut pas le temps de comprendre que sa femme jetait déjà son père sur le fauteuil le plus proche en menaçant de l'étriper.

La jeune fécatte recula jusqu'à la porte, sans un mot. Elle n'aurait pas pu se défendre si Laio n'était pas intervenue. Si elle avait été seule quand son père était arrivé, elle serait morte à l'heure qu'il est. En une fraction de seconde, elle vit défiler devant ses yeux la mort à laquelle elle venait d'échapper. Sans y penser, elle remit ses membres en mouvement et se réfugia derrière Laio et Mel. Elle savait que son père était fort, mais elle avait confiance en sa femme et sa mawwaine.

Morte de peur, elle tenta de ne pas imaginer ce qui arriverait si les deux femmes qu'elle aimait le plus se battaient contre son père.

Curieuse Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 26/07/2008

Le guerrier était un combattant alerte et expérimenté, il ne bascula donc pas dans le fauteuil. Mais la vue de Mara - sa fille - avait effacé tout le reste, de sorte que la réaction violente et immédiate de la iopette l'avait un peu pris par surprise. Il gardait les yeux fixés sur la fécatte aux cheveux bleus, bouillant d'une rage contenue. Il se redressa de toute sa hauteur - qui était quand même assez impressionnante - et fixa enfin la iopette, droit dans les yeux, s'adressant également à la marraine de Mara :

"Ne vous interposez pas, gronda-t-il. Elle doit..."

Il s'interrompit en entendant un homme l'avertir de ce qui l'attendait s'il s'attaquait à nouveau à Mara. La fureur en lui explosa, et il tonna :

"Pour qui est-ce que vous vous prenez ? Elle est ma fille, j'ai tous les droits sur elle ! Elle doit être punie ! J'en ai décidé ainsi !"

Comprenant qu'il était en infériorité, il décida cependant de ne pas renouveler son geste. Il regarda la fécatte cachée derrière celle qui l'avait défendue avec mépris. Son oeil exercé remarqua alors les alliances identiques qui entouraient les anulaires des deux filles. Il marmonna quelque chose à propos d'un comble atteint, et de honte sur la famille et le clan.

Il tourna brusquement les talons, le regard flamboyant, et ouvrit la porte avec violence. Il sortit en trombe, remarqua qu'un autre homme se tenait à la porte, et en levant les yeux il aperçut un crâ. Pointant l'index sur les deux hommes, il hurla :

"Ce n'est pas fini ! Je la tuerai !"

Ivre de rage, il franchit le pont et s'en alla.

Lady entra par la porte du repère, au moment ou un homme, qu'elle n'avait jamais vu lui passa sous le nez. Devant l'expression atterrée de tout les gens présents dans la salle.

Il ... se passe quoi ? demanda-t-elle genée. Qui etait-ce ?

Elle regarda Mara, blanche comme un linge, elle s'approcha doucement et la regarda d'un air inquiet. Quelque chose n'allait pas, elle avait bien entendu des cris, mais que s'était il passé ? Elle salua Grey du regard, ainsi que les filles présentes, et attendit.

L'homme sortit en trombe devant lui, crachant sa haine a qui l'entendrait. Un instant son côté sournois prit le dessus, et détaillant l'homme de tout son long, il prit de nombreux renseignements sur lui. Ses bottes trahissaient un long voyage, d'ailleurs le seul Clan qu'il connaissait en cette contrée il le dirigeait. Sa cape et ses vêtements finement confectionnés, signe d'un rang important, ce que son orgueil semblait confirmé. Si il n'était sur qu'il soit le père de Mara, au moins était il son Maitre, enfin quelqu'un d'important.

Il réalisa a ce moment qu'il ne connaissait que bien peu les habitantes de cette maison, et qu'il serait peut être bon d'y consacrer un peu de temps.

Il ne savait pas encore ce qu'il ferait de ces informations, après tout loin d'être habitant des lieux, il n'étaient même pas invité, mais si protéger la mère de son enfant demandais de protéger toute la maison il y étais prêt.

Il jeta un œil par l'entrebâillement de la porte, apercevant des visages blêmes et marqués par la peur, tout particulièrement un, qui lui était inconnu d'ailleurs. Voyant Grey finir de descendre et arriver à ses côtés il s'exprima enfin :

- Vous allez bien, pas de blessés ?

Blottie contre une caisse, sur la terrasse, Selenae avait assisté à l'entrée, puis à la sortie fracassante de l'inconnu. Elle leva les yeux vers le fin quartier de Lune et songea que la nouvelle Lune approchait... encore une période difficile pour la maison et ses habitantes.

Elle jeta un bref regard au Iop qui entrait dans le repaire. Elle sourit: cet homme était bon, vigilant et apparemment fort. Elle se réjouit qu'il traine beaucoup à la maison, assurant une protection discrète aux Filles. Cela la rassura un peu: cet homme n'était pas sensible aux phases de la Lune, et son jugement et sa vigilance ne sauraient être altérés par la nouvelle Lune. Un brin soulagée, elle quitta son refuge et bondit souplement sur le toit au côté de son père.

(oh yeah c'est cool quand y'a plein de rp fofo :') )

Roublarde Nombre de messages : 201 Age : 36 Date d'inscription : 07/07/2008

Mara sembla revenir à la vie quand elle entendit les voix de Lemoune et Mafr. Elle se rendit compte que ses traits s'étaient figés dans une expression de choc, et que son cerveau tournait à vide sur la question de savoir depuis combien de temps elle n'avait pas vu son père. De plus, sans s'en apercevoir, elle avait aggripé la manche de sa femme avec force.

Elle força son visage à se détendre un peu - sans être sûre d'y être arrivée totalement - et leva les yeux vers les deux arrivant. Elle ne connaissait le premier que de nom, et un peu de visage, juste assez pour le situer. Elle saisit la main de sa femme, et opina du chef :

"Je crois que tout le monde va bien... Moi en tout cas ça va... Physiquement."

Son père était la seule personne qui l'ait jamais effrayée, et cela se voyait aisément : la jeune fécatte tremblait violemment de tous ses membres, et devait se retenir pour ne pas broyer la main de sa iopette. Elle était livide et semblait sur le point de hurler. Mais son esprit restait lucide, et son regard fixe. Elle ajouta :

"J'espère qu'il ne reviendra pas..."

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