Tempète

La pluie tombait en fines goutelettes autour de lui, il était abrité sous la capuche de la boufteuse que lui avait offerte son tuteur, Osamess...

Il fixait la ligne d' horizon, tentant de comprendre, de trouver un signe, un rien qui aurait pu l' aider, bien au chaud dans ses bras, Venora dormait paisiblement, enroulée dans une étoffe de croc gland. Elle avait l' air apaisée, si apaisée. Comme il l' enviait, comme il enviait son insouciance, lui aussi aurait aimer pouvoir dormir sans crainte, lui aussi aurait aimé être paisible, mais il ne le pouvait pas. Son esprit était à l' image des vagues en cette nuit de tempète, les nuages masquaient la lumière lunaire, mais il pouvait tout de même distinguer les remous des flots tourmentés. Toute cette rage, toute cette colère.... La violence de la nature dans son état le plus dépouillé, la violence de la vie, tout simplement..

Il était tout d' abord venu dans l' après midi, sachant que Cheshire avait passé un temps fou au phare ces derniers temps. Il s' était dit qu' il pourrait la trouver ici, ou au moins trouver un indice sur ce qui lui était arrivé, il ne comprenait pas comment une femme pouvait disparaitre le lendemain de son accouchement, sans même prendre la peine de prévenir son mari, à vrai dire, à ce moment, cette éventualité ne lui était même pas venue à l' esprit. Et puis, il lui restait Venora, mais les cinq autres, où étaient-ils? Il avait passé un moment à tourner au pied du phare, passant son inquiétude en shootant les cailloux qui passaient à portée des ses bottes, jusqu' à ce que l' un d' entre eux lui révèle le précieux trésor qu' il cachait, un petit carnet. A sa vue, son coeur s' était immédiatement pincé. Comment avait-il pu être si stupide? Connaissait-il si mal sa propre femme qu' il avait oublié qu' elle notait tout? Il ramassa le carnet, sachant déjà qui avait couché ses plus intimes pensées dedans avant même de l' ouvrir. Il s' était adossé au phare et avait adressé un dernier regard à Venora qui jouait avec de pauvres Kwabes un peu plus loin. Il avait entamé sa lecture, prenant le temps de saisir chaque émotion dans l' inclinaison des lettres, les ratures, les hésitations de l' écriture, et son coeur en était devenu de plus en plus lourd, il était totalement perdu face à la détresse et au chagrin que lui inspirait cette écriture, elle souffrait bel et bien et elle le lui avait caché, elle l' avait nié.. Il avait versé quelques larmes sur les pages du carnet, pris entre la compassion pour cette femme qui était tout pour lui et la haine qu' il s' inspirait lui-même, incapable de l' aimer comme elle le méritait.

Le contenu s' était révélé aussi édifiant que l' écriture, l' idée d' un départ y revenait sans cesse, comme un leitmotiv, elle voulait visiblement fuir ses souffrances amaknéennes.

Comment avait-elle pu? Comment avait-elle pu le laisser seul ici?

La nuit était toujours aussi noire et la mer si agitée, son regard était toujours perdu par-delà l' horizon, et il n' avait toujours trouvé aucune réponse, aucun réconfort dans cette contemplation.. Il avança d' un pas, ses bottes se retrouvant alors à l' extrème bord de la falaise.. L' horizon, c' est là-bas qu' il devait aller, la rejoindre, elle qui lui avait tout pris.. Elle était partie en prenant tout avec elle, son coeur en premier lieu. Il avait eu une conversation avec Younnie dans la soirée et il lui avait dit 'Il ne me reste plus que ça, Younnie, la patience ou la potence' il laissa son regard tomber au sol, de petits cailloux se détachaient sous ses pieds et tombaient le long de la falaise, dans les flots tumultueux.. Il leva une de ses pattes au-dessus du précipice..

-"Gnihihi!!"

La petite s' était réveillée et elle se blotissait contre son torse, un grand sourire aux lèvres, s' aggripant dans sa fourrure. Ce sourire, ce sourire ressemblait terriblement à celui qui l' avait définitivement perdu ce soir de printemps dans les plaines de Cania, ce sourire qu' il avait vu si peu ces derniers temps. Venora ressemblait-elle réellement à sa mère? Peut-être pas, non. Mais c' était la seule pensée qui l' empèchait de faire ce pas de plus, celui qui l' enverrait là où ses questions et ses inquiétudes n' existeraient plus.. Là où il serait enfin libéré de tout fardeau. Il fixait sa petite, et il lui adressa un sourire en réponse, avant de lui donner son doigt à téter. Puis il retourna vers le phare auquel il s' adossa, le vent faisait battre la capuche de sa cape, la pluie transperçait son épaisse fourrure, les bruits mélés de la houle et du vent le rendaient sourd et la douleur s' ajoutait à tous ces fléaux. Ses yeux apportèrent leur contribution au déluge ambiant et il pleura toutes le larmes de son corps et bien plus encore, serrant sa fille contre lui, enfouissant son visage dans ses cheveux, il cherchait désespéremment l' odeur de Cheshire dans la chevelure de leur fille, comme il avait cherché son sourire sur son visage quelques minutes plus tôt.

Il s' était installé de sorte que sa fille n' avait rien à craindre de la pluie, ni du vent, dos contre le phare, tête baissée, protégeant de tout son corps ce petit être qui était tout ce que la vie lui avait laissé de ses innombrables présents, tout ces cadeaux qu' elle lui avait faits après ces années de disette pour mieux les lui reprendre sans prévenir.. Elle était tout ce qui lui restait et désormais elle valait plus cher à ses yeux que sa propre vie. Il la regardait, rendormie, en lui caressant doucement la joue, pendant des heures il repensa à tout ça, à ces derniers jours, au départ inexplicable de Cheshire avant de finir par s' endormir, vaincu par le sommeil, protégeant toujours sa fille contre les éléments déchainés.

Dernière page du carnet caché de Cheshire

Les bébés sont nés, ils sont là, tous les 4, ils sont en bonne santé comme Tinwë et Veno, ils sont là, ils pleurent, ils ont faim, mais je n’ai pas assez de bras, pas assez de biberons, pas assez d’énergie… pas assez d’amour à leur donner. Je les regarde tous les 4, ils dorment à côté de leur frère et de leur sœur, enfin… enfin ils dorment, mais pour combien de temps ? Il pleut dehors, je suis au moulin, je n’ai même pas de toit solide à leur offrir, pas le moindre bout d’un coin chaud et sûr, juste des allées et venues entre le repaire et le moulin…

Ils sont si beaux, et je me sens si désemparée… ils sont si petits et je me sens si maladroite… ils ont tant besoin d’amour et d’attention et je me sens si inutile… ils sont mes enfants et je me sens si peu leur mère. Je les aime, mais je n’y arriverai pas. Ils seront mieux sans moi, ils… s’en sortiront mieux seuls, je n’en ferai que des bons à rien, ou j’en tuerai un par accident, je les oublierai… je n’y arriverai pas. J’ai tellement peur de leur faire mal.

Me voilà au port, la mer m’attire encore, elle est si vaste, si… calme, si attirante. J’ai envie de m’y baigner éternellement, de me reposer dans ce douce enveloppe… j’ai envie…

Elle déposa son carnet au fond du trou, se rendit au repaire, où elle déposa ses affaires, laissa sa cape ouginak bien en évidence sur la table, avec un petit mot marqué « pour Leeloow », le vieux lorko de Sam et le ploukoss qu’il lui avait offert.

Elle hésite un instant, trouva un bout de parchemin qui traînait, et y écrivit ces derniers mots :

Citation :

pardonnez-moi

Elle se coiffa de sa dragocoiffe et courut sous la pluie, les yeux pleins de larmes, le cœur lourd.

Grey aimait la pluie.
Il adorait courir pendant un orage, fendant le rideau de gouttes comme une épée fend l'air. Et il n'etait pas question que ce soir il rate une pareille tempête !
Et c'est alors qu'il courait qu'il apercu une forme bien connue qui faisait de même.
Il ralenti la cadence, se faisant discret, et laissa filer l'ombre, vers la mer...
Il pensa juste :

"Bonne route, Ches. Puisses-tu trouver le calme qui te manque, puisses-tu trouver des réponses a tes questions..."

Il eu juste un moment d'hésitaton... et hurla :

"ET VA PAS TE PERDRE AU FOND D'UNE MINE !!!"

Grey aimait courir sous la pluie.
Et ce soir la, l'eau tombant du ciel eut une larme de plus a accueillir

/hrp et reviens nous vite ! a qui je vais remonter le moral, sinon ? ^^

-"Les maitres sont contents de ton boulot, fiston, ça avance plus vite que prévu"

Ces mots n' arrivaient pas à l' arracher de la contemplation de l' horizon, il était fasciné par la vitesse à laquelle les lueurs au-dessus de Bonta déclinaient, la dégradation était visible de soir en soir, à ca rythme là, Bonta l' arrogante ne serait bientôt plus qu' un grand bûcher. Il ne trouvait aucun réconfort à cette pensée, aucune satisfaction, juste la sensation du travail bien fait. La chaleur de l' air estival était douce sur son museau et il adorait passer ses soirées accoudé au balcon du dernier étage de la tour de Brakmar, sentant l' adrénaline monter avant que la nuit soit suffisamment avancée pour qu' il puisse lancer un de ses raids. Il savait que, bien plus bas, ses troupes étaient prètes, excitées à l' idée de partir faire couler le sang comme tous les soirs depuis le retour d' Uk' Not Allag. La puissance montait en lui, il le sentait, son coeur battait plus fort, pas forcément plus vite, mais plus intensément, son poil se dressait petit à petit et il sentait sa stature se modifier petit à petit, il avait l' impression de grandir. Les ailes démesurées dans son dos battaient doucement l' air, apportant un peu de fraicheur à cette soirée torride.

A ses côtés se tenait une petite silhouette immobile et silencieuse, ses ailes étaient plus grandes que toutes celles qu' il avait vues durant son existence. Il s' agissait d' une fillette, une sadidette aux cheveux couleur sang, son regard était à vous glacer le sang, elle devait à peine avoir dix ans et déjà elle dégageait une impression d' assurance et de froideur terrifiante, elle était la meilleure de ses armes, bien avant ses multiples griffes, il en avait fait une machine, vouée au combat, la servante parfaite de la mort. Elle posa sur lui un regard vide de toute émotion et il se prit lui-même à frissonner devant toute la cruauté qu' exprimait se visage...

Le ciel se déchirait sous ses yeux, une lumière aveuglante balayant les ténèbres de la nuit naissante, il entendit la sadidette pousser un ricanement qui le fît se figer..

Il ouvrit difficilement les yeux, le soleil venait de sortir de derrière un nuage et c' est sa lumière qui l' avait tiré de son sommeil et de ses songes par la même occasion. Il lui fallut quelques instants pour traiter la question suivante: "Où suis-je?".. Il était en fait au même endroit que la veille au soir, assis le dos contre le mur de pierres du phare, sa petite paisiblement endormie dans ses bras. Elle était si belle, dormant avec un léger sourire aux lèvres, le soleil faisant flamboyer sa chevelure couleur de sang. Les images de son rêve lui revinrent alors en mémoire, des rêves comme celui-ci, il en faisait régulièrement depuis le retour d' Uk dans les contrées amaknéennes et il soupçonnait son père de les lui envoyer, comme une tentative désespérée de le pousser à rejoindre les rangs de Brakmar, lui promettant force et pouvoir. Mais c' était la première fois qu' il rêvait d' elle, de sa propre fille, normalement, il était seul au sommet de la tour de brakmar, se réjouissant des carnages de la veille et attendant les prochains avec impatience.

Il avait toujours ressenti quelque chose d' étrange vis-à-vis d' elle, comme une menace sourde, un drame en sursis. Elle était encore si jeune, il ne pouvait se résigner, quelque chose restait à faire pour empècher qu' elle cède à ce fléau qu' il avait combattu toute sa vie durant, cet appel du sang, ces images de puissance et de destruction qui passaient dans ses pensées. Il n' était pas comme ça, il y avait trop de bon en lui pour qu' il se laisse influencer et bascule du mauvais côté, car sa lignée n' était pas seulement brakmarienne, non, elle était tout simplement démoniaque. Il en serait de même pour elle, il l' élèverait de façon à ce qu' elle soit assez forte et aimante pour se rire de ces appels désespérés de ce démon qui avait fait de lui son fils.

Il prit son sac et commença à chercher dedans de quoi préparer un biberon, pour le moment où elle se réveillerait.. Il ne trouvait pas le lailait qu' il savait avoir acheté la veille, mais il tomba sur un objet qu' il avait oublié depuis un certain temps, désormais, un chapeau aux bords élimés, rapé sur toute sa surface par les combats et les traques interminables, il le contempla un moment, repensant à sa suspension et à la façon dont elle s' était terminée, par le départ de la femme qu' il aimait. Il posa enfin son clint sur sa tête, se sentant plus fort ainsi, comme protégé par tout ce que le clan représentait à ses yeux, puis il sortit le lailait, prépara un biberon, puis se leva précautionneusement, prenant bien soin de ne pas troubler le sommeil de cette petite créature qui semblait ne vouloir pour autre foyer que ses bras rassurants. Elle dormait toujours aussi profondément, "une vraie sadidette comme on n' en fait plus", se dit-il, amusé. Il reposa sur elle un pan de l' étoffe de croc gland qui avait visiblement glissé pendant la nuit, puis il se mit en marche, en direction d' Astrub..

-"Je la cacherai aux yeux de mes supérieurs s' il le faut, mais là-bas elle sera en sécurité"

Doucement bercée par la marche de son père, elle entrouvrit un oeil. Le paysage défilait lentement sous ses yeux, et des images de son dernier rêve lui restaient en tête, elle y était grande, pas obligée de se faire transporter comme c' était le cas actuellement et elle jouait à des trucs très amusants, comme à égorger des grandes personnes, ou autres distractions. Elle était accompagnée par son père, qui l' encourageait à s' amuser encore plus, à faire couler de plus en plus de cette substance pourpre et chaude, comme celle qui s' était échappée de Wabbinou quand elle l' avait mis sur un établi à la scierie pour voir comment il était fait à l' intérieur. Elle n' avait pas compris pourquoi Wabbinou lui faisait la tête après ça, il avait refusé toutes les cawottes qu' elle lui avait proposées et c' est son papa qui était parti avec la bestiole, il était revenu sans elle, d' ailleurs..

Elle l' aimait bien son papa, il était gentil avec elle, et elle n' avait pas l' impression de lui faire peur, pas comme avec sa maman, qui lui faisait mal quand elle semblait répugnée à sa vue. Elle avait pas l' air d' être méchante, sa maman, mais elle lui faisait mal quand-même.. Ca faisait quelque temps qu' elle ne l' avait pas vue, rien d' inquiétant, cependant.

Elle se blottit contre lui et se rendormit rapidement.

Des gens qui courent, qui pleurent, qui fuient devant elle, et son papa qui est fier d' elle, qui la félicite, des flammes, du sang, de la douleur, pour les autres, bien sûr, des larmes, des cris.. Le bonheur... Son papa était fier d' elle dans son rêve, et elle était contente, parce que c' était tout ce qu' elle voulait, qu' on soit fière d' elle...

Après une ènième nuit passée au phare à ruminer le départ de Cheshire, il était las, à bout de nerfs. Il décida donc de prendre sa plume et de rédiger un message..

Lettre à Cheshire a écrit:

Cheshire,

Peut-être cela ne t' a-t-il pas effleuré l' esprit, mais ton départ m' a affecté. J' ai tourné, j' ai cherché, tout d' abord cherché à savoir ce qui t' était arrivé. Tu es partie sans rien, sans une explication, même pas un mot pour me dire que tu partait, que tu n' en pouvais plus, non rien de tout ça, tu ne t' es même pas demandé si je m' inquièterais, ou tu as tout simplement considéré que ce détail était insignifiant. Je ne sais pas si c' est une bonne nouvelle pour toi, mais je suis tombé sur ton petit carnet, celui que tu avais caché sous une pierre près du phare.. Et là mes questions ont changé, je n' avais plus à m' inquièter, à me demander ce qui avait bien pu arriver à la femme de ma vie, je sais désormais que tu es partie, que tu es en bonne santé, que... que mon père ne t' est pas tombé dessus. Cheshire, j' aurais jamais cru que tu pouvais être cruelle au point de me laisser comme ça, si je n' avais pas trouvé par hasard ce carnet, je serais encore à me demander si tu es encore en vie.. Et ça je ne pourrai jamais te le pardonner. Jamais..

La lecture du carnet m' a appris des tas de choses, ça m' a aidé à comprendre les raisons de ton départ, et ça m' a aussi aidé à comprendre à quel point tu t' es jouée de moi. Tout ce temps, tu as nié que quelque chose n' allait pas entre nous, tout ce temps tu as refus' d' en parler, de tenter de règler ces soucis. Le soir tu me disais que tout allait bien, que tu étais seulement fatiguée, et le jour tu écrivais que je te faisais peur, que tu avais peur de ce que je suis, et de ce que Venora est elle aussi. Peur pour les petits, peur pour toi. Ches, tu m' as toujours dit que je n' étais pas ce que je pensais être, que je valais mieux, je me rends aujourd' hui compte que tu n' en pensais pas un mot. Pour toi je suis et je resterai ce monstre que mon père aimerait faire de moi, celui qui représentera toujours une menace pour toi et pour les enfants. Je ne t' en veux pas de croire ça, moi-même je ne suis pas persuadé que tu aies tort, j' ose l' espèrer, mais j' en doute encore. Seulement, je ne pourrai plus jamais avoir confiance, que ce soit en toi ou en qui que ce soit d' ailleurs. Jamais je n' aurai pu douter de ta parole et aujourd' hui je me rends compte qu' en fait, je n' aurais jamais du m' y fier. Tu avais peur de moi, tu rentrais chaque soir avec la peur au ventre, dans l' attente du jour où, ayant accouché, tu pourrais enfin partir, et emmener avec toi nos enfants pour les protéger. Enfin nos enfants.. Ceux que tu considèrais comme tiens du moins. Car Venora, tu l' as laissée, c' est vrai qu' elle me ressemble, qu' elle te terrorise elle aussi. Et bien moi elle ne me fait pas peur, certes elle est en danger perpétuel, parce qu' elle porte ce que j' ai en moi, mais je reste persuadé qu' il y a quelque chose à faire pour elle. Et cette chose, c' est sûrement pas de l' abandonner, ni de la regarder comme si elle était un monstre. Alors je tacherai d' empècher qu' elle ne cède, je lui montrerai ce qu' est vraiment la vie, je l' aimerai, tout simplement.

Cheshire, tu avais peur de moi, tant pis si je n' ai pas su te montrer que tu pouvais me faire changer et que tu l' avais fait. Tu as fait ton choix, celui de partir avec nos enfants, de m' en priver sans même prendre la peine de me le dire, ça démontre toute la force de l' amour que tu prétendais avoir pour moi. Tu as pris le parti de vivre sans moi, et de détruire tout ce qu' on a vécu ensemble, il ne m' en reste que Venora et le goût amer de la trahison.

Alors ne compte pas sur moi pour te regretter, Cheshire, j' ai bien trop à faire avec le monstre que tu as rejeté.

Je ne te demanderai pas de dire aux petits que je les aime quand ils seront en âge de l' entendre, je ne compte même pas sur toi pour leur dire ce qu' était leur père.

Adieu, Cheshire

Puis il se dirigea vers le transporteur brigandin pour lui demander de livrer cette lettre à Emlac

[hrp:Ches est partie toute seule^^ Véno est avec Sam, Tinwë est avec Ama et Grey, les 4 autres... bah euh c'est à eux de nous dire où ils sont!


Elle est partie seule... et pas à Emlac sa mère va faire une crise cardiaque en lisant ça, c'est une nouvelle méthode pour se débarrasser de la belle-mère?^^

ah et j'ai mal pour ma pov Ches^^ ]

Il s'est trainé d'ici jusque chez les Rob mardi ( http://rob-ombre.forumzen.com/ftopic2-15.C-est-ouvert.htm ), tout sale et affamé spo not faute si tu peux pas lire le fofo du taf :p

Sinon pour mes précisions, c'était pas pour que tu reprécises derrière, c'était pour faire savoir aux autres que les bébés sont pas censés être partis avec Ches! et aussi pour pas que tu crois que je lis pas ce que tu écris -__-' et tu sais très bien que je sais que c'est pas cool pour ce pov Sam toussa^^

[hrp]
*prend sa loupe*
Dites les jeunes pensé aux yeux fatigués d'une tite vieille que je suis
[/hrp]