Oui je vais parler de moi, parler très peu pour moi, crier très peu pour moi. Mais à ce jour notre terre est menacée, plus personne ne pense aux pauvres hommes qui se battent pour nourrir femmes et fils, plus personne ne pense aux anciens, plus personne n'imagine l'avenir, plus personne n'a le goût à rire. Nous sommes en temps de crise, nous sommes à la fin de ce beau monde, fini le monde des 12, fini les statues des dieux, les jeunes les dégradent par haine, crache à la figure de nos belles valeurs.
Je suis prêt, je suis prêt pour ma fin. J'ai longtemps lutter contre les crimes, crier pour sauver nos principes, mais ce temps est révolu. Que faire de beaux proverbes, pensent les jeunes.
Certains m'appelleront l'écorchée, le traite ou d'autres insultes de ce monde bien triste.Certains penseront que je ne suis qu'un être froid, un être sans pitié et d'autre auront de la compassion pour moi.
Dans cette vie, j'ai pu connaitre l'apogée comme l'horreur totale, la gloire comme l'humiliation ! Mais pire, j'ai dû faire des choix durs mais nécessaires, dont je ne regrette pas la décision, c'est pour ça que j'ai sacrifié un grand nombre de personne pour la simple et bonne raison de la gloire.
Sans doute, des hommes malheureux de ma faute, crieront en voyant cette lettre mais comme je l'ai dit le passé n'est plus qu'un tas de poussière, avancer est nécessaire !
Je la dépose ici et non pas ailleurs, par le lien de confiance que j'ai avec vous. Je vous annonce cette nouvelle en espérant qu'elle ne sortira pas de ce temple.
Vous l'aurez compris, je suis condamné au repos éternel. Au revoir les terres de Jiva.
L'heure approche, à travers cette lettre se trouve mes derniers souffles, mes dernières pensées. Je vous dis a revoir à tous, dès demain on pourra voir à la une des journaux "Le traitre n'est plus des notre", "Un coupable en plus à versé son sang", je ne me fais aucune illusion, je sais très bien à quoi m'attendre.
Je suis désolé, on m'emmène.
Sur ces derniers mots, le condamné s'en alla, accompagné par deux gardes. Une salle spécialement mise-en-place pour l'occasion l'attendait. Dans celle-ci on pouvait voir, un tronc d'arbre, je ne pourrais vous dire le type de bois précisément mais il était d'un violet éclatant. A l'opposé, un homme en cagoule noire, armé d'une hache se précipitait vers l'homme. Le traitre, comme on dit dans notre monde le fixa, sans jamais le perdre du regard. On put voir un cracha sur les bottes de l'exécuteur. Le condamné à mort inspirait de la pitié, mais il était digne. Ni il pleura, ni il supplia. Il posa sa tête, on lui attacha les deux mains et les deux pieds dans de grands anneaux. Il lui fut alors impossible de bouger et donc de se défendre, c'est pourquoi l'homme vêtu de noir et d'une hache bien aiguisée, lui coupa la queue pour commencer. Le pauvre hurla de douleur, du sang gicla dans toute la salle. L'homme prit la queue à la main et la brandit dans toute la pièce tel un trophée.
Le moment tant attendu approchait, la hache se dirigea plusieurs fois sur le cou du vagabond et d'un coup sec la transperça. C'en était donc fini de cet homme. Je me souviens juste de sa tête à sa mort, on pouvait voir ses yeux ouverts et les canines sortis, qui laissait penser à une vengeance proche.
Sujet: Pour changer : pot de fleur. 
