Les aventures de Minimel...

Les aventures de Minimel en Aden...

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Enfin décidée à raconter son voyage avec son pôpa, Minimel attrape une plume, une feuille et commence à raconter ses péripéties...

Ca devait bien faire deux jours que nous marchions hors d'Amakna, et enfin Papa accepta de s'arrêter. Je me suis effondrée dans l'herbe après avoir laisser tomber mon sac par terre. Mémé était partie tremper ses pieds dans un ruisseau qui coulait non loin et papa mangeait le sandwich qu'il s'était préparé avant le départ. Le troisième jour venait de commencer, le soleil s'élevait peu à peu, prenant la place de notre mère la lune qui s'effaçait dans la lumière. Quelque minutes plus tard, nous sommes repartis à travers de long chemins montagneux et souvent bouchés par des roches que l'ont devait souvent escaladés ou qui nous obligeait à faire de longs détours. Enfin, après 4 jours et 5 nuits de voyage, nous voyons la lumière du port de "Talking Island Village". Après avoir marchandé la traversé, nous arrivions enfin à Gludin...

Les journées étaient étrange, beaucoup d'aventuriers se rassemblaient en groupe pour aller vaincre monstres sur monstres, mais aucun Bouftou, Tofu, ni Abraknyde ne peuplaient cet endroit. Papa commença un long voyage a travers les terres qui, je l'appris plus tard, étaient nommées Aden. Notre premier trajet fut d'aller de Gludin à Gludio, petit village fortifié que peu de monde habitait. Le voyage ne dura que deux petites heures, bien que papa fut obligé de porté Mémé tout le long, qui se plaignait que ses "vieux pieds ne la traîneraient pas plus long que cette pierre !". Papa prit une chambre au dessus de la taverne, et Mémé s'y endormit, pendant qu'il parait à la guilde des magiciens s'occuper de ses affaires. Quant à moi, je décidais de vagabonder dans les ruelles sombres de cet endroit peu accueillant. Evidemment, ce n'était pas l'endroit pour une jeune fille de se promener, et je m'en aperçu bien vite...

Une heure s'était seulement écoulée lorsque j'ai croisé deux hommes étrangement vêtus dans les ruelles. Ils criaient, riaient. Je me suis approché, méfiante, voir ce qu'ils faisaient. Ce fut ma première erreur...

A peine ai-je vu ce qui se passait, que je n'eu plus qu'une envie : m'enfuire. Les deux hommes étaient a moitié nus, et frappaient une jeune fille, qui devait être encore plus jeune que moi d'ailleurs. Ses vêtements étaient déchirés et sa peau couverte de blessure. J'ai reculé lentement, mais j'ai trébuché sur un objet qui traînait par la, je me suis retrouvée par terre, sans comprendre. L'un des hommes s'est approché de moi, en souriant.

- "Alors ma petite, on fouine ?"
- "Je...non !!"

Je paniquais, sans savoir ce qui allait m'arriver, décidément Papa n'était jamais là quand il le fallait.

- "C'est pas très très gentil de nous espionner..."

J'essayais de m'enfuire, de partir loin, très loin, sortir de cette maudite ville. Je me suis relevé et j'ai tenté de m'enfuire, mais l'homme avait agrippé mon poignet. Je me suis débattu, j'ai donné des coups dans le vide, tendit que j'entendais les cris de la fille la bas, battue par l'autre homme. L'homme m'attira vers lui, et tenta de me retirer ma jupe. Mais je n'en pouvais plus, et je sortit mon épée. J'ai frappé, sans regarder vraiment ou je tapais...Je fus recouverte d'un liquide chaud, étrange. En ouvrant les yeux, je découvris que j'étais recouverte de sang, mes doigts, mon visage, mes habits, tous recouverts du sang de l'homme. Je m'enfuis à toutes jambes, et enfin, j'ai trouvé Papa...A qui je pus tout raconter, et enfin me sentire en sécurité...

Nous sommes enfin partis de Gludio, le septième jour de notre voyage, traumatisée par le sang dont j'avais été recouverte, je n'avais pas voulu bouger de ma chambre avant d'être sure que c'était pour quitter cette ville. Nous nous sommes donc mis en route pour une autre ville, dont beaucoup vantait le calme et l'harmonie : Dion. Effectivement, le petit village était magnifique, de grands arbres poussaient au milieu des maisons, transpercent le dallage parfaitement régulier du sol. En haut d'une petite colline se trouvait le temple du dieu des humains de la terre d'Aden. Plus admirative que surprise, je m'avançais sûrement dans la ville, regardant les occupations de chacun...

Mais la ville me réservait encore bien des surprises...

Minimel s'approcha de la grand bibliothèque qu'elle avait dans sa chambre, entre deux livres de recettes, elle retrouvera les quelques feuilles de parchemins sur lesquelles elle avait commencé à raconter ses aventures...Attrapant une plume de Piou violette, elle s'assit a son bureau, et recommença à écrire, au milieu de la nuit, éclairée par un rayon de sa mère la lune, sa respiration calme et régulière brise le silence qui l'inspire...

Les jours passèrent vites, je ne voyais pas beaucoup Papa, mais Dion était pleine de surprises, et je n'eu pas le temps de m'ennuyer. Le neuvième jours, alors que j'étais de nouveau seule, je me promenais dans les ruelles lumineuses et agréables du petit village, croquant avec plaisir dans une pomme acide et juteuse...Jetant le trognons dans l'herbe, je rentrai dans un magasin qui vendait des bijoux. Une drôle de personne s'approcha de moi, me regarda un instant puis tourna la talon avant de sortir...Je me retournai vers la femme derrière le comptoir...Elle murmura..."Drôle de type...". Puis un sourire éclaira son visage, elle me regarda et me demanda ce qu'elle pouvait faire pour une si jolie jeune fille. Je lui répondis que j'aimerai bien trouvé quelque bijoux...

Mais, au moment même ou elle allait chercher une paire de boucles d'oreilles argentées, l'homme revint, d'un coup de pied, il sortit la porte de ses gonds, me gifla d'une force surhumaines, ce qui me projeta à terre, et attrapa la vendeuse au cou. Je vis son visage si joyeux pâlire...bleuir, ses yeux se posèrent sur moi et me transmirent toute la détresse que le cœur de cette femme ressentait au moment présent. Paniquée, je saisis ma lame et menaça l'homme. Il n'avait pas beaucoup de cran, il lâcha aussitôt la vendeuse qui tomba à genoux, se tenant le cou. Mal à l'aise devant cet homme au sol, elle rangea sa lame, lui ordonnant de déguerpire...Ainsi, la journée se finit bien...Le soleil se coucha lentement, bordant Dion d'une lueur orangée et agréable.


Deux jours plus tard, le départ pour une nouvelle ville fut donné...Direction Giran !! Toute contente, je partis en gambadant joyeusement, sans remarqué que Papa portait un long bandage ensanglanté autour du bras...Je ne m'aperçu du but de notre voyage, que lorsque les murs de la village Marchande apparurent devant nous...Ce n'était pas un simple voyage...Yrea cherchait en Aden...Un refuge..Mais pour quels ennemis ?