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 L'histoire de Lenilyah d'Ellianara

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Lenilyah
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Lenilyah


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MessageSujet: L'histoire de Lenilyah d'Ellianara   L'histoire de Lenilyah d'Ellianara EmptyLun 5 Mai - 22:10

*prend un lyre de son pays natal et commence à en pincer les cordes*

Je suis née dans les lointaines landes D'heda, tout au nord des plaines de Cania, terre aujourd'hui brûlée et inhabitable. Mes parents étaient tous deux issus d'importantes familles bourgeoises de la Ville. Je crus longtemps qu'ils avaient brisé les règles de leur milieu et qu'ils s'étaient mariés uniquement par amour... Mais je me trompais. Tout au long de mon adolescence, je le découvrais progressivement, et cela me dégouta longtemps de mes rêves enfantins d'amour en ce monde.

Quand j'atteignis l'âge de 17 ans, et que mon esprit se fut ouvert à la réalité, un événement vint bouleverser ma vie. Je sentais depuis quelques temps que mes parents avaient peur, et qu'ils envisageaient de partir de notre Ville. Ils voulaient fuir un danger qui m'était inconnu, et je limitais beaucoup la communication avec eux, de sorte que jamais je ne leur demandai. Pourtant, un jour, mes parents me prirent entre quat' zyeux et m'expliquèrent que nous devions partir hors de la ville, dans un endroit appelé Bonta. Ils m'affirmèrent que cette cité était très loin, et que je m'y plairais beaucoup. J'étais assez solitaire alors, je ne fis aucun commentaire. Je me contentai de les suivre, en me disant qu'une nouvelle vie s'offrirait à moi et que peut-être, les choses changeraient.

Mais nous n'arrivâmes jamais à Bonta. Lors de notre deuxième jour de voyage, nous fûmes rattrapés par un groupe monté sur dragodindes, avec de grandes ailes rouges et noires, et armés jusqu'aux dents. Ils effrayèrent beaucoup mes parents. Mon père leur proposa de l'or, mais leur chef lui rit au nez. Ma mère tomba évanouie. Je me faisais la plus petite possible au fond de notre voiture, espérant qu'ils ne me trouveraient pas. Je m'étais lovée sous un tas de couvertures, et j'attendais que ça passe. J'entendis une voix de femme annoncer que mes parents seraient exécutés sur le champ, et un homme proposa de s'en charger. Mon père les implora de plus belle, mais cela ne fit que déclencher les rires de la troupe. Je me répétais qu'il fallait que je défende mes parents, mais j'étais jeune, je n'avais aucune expérience du combat, et je n'avais pas d'arme. De plus, la peur me tétanisait.

Quand les corps de mes parents tombèrent à terre, nos attaquants entreprirent de fouiller la voiture. La porte s'ouvrit violemment, et presque aussitôt, quelqu'un arracha la couverture de sur moi. Je ne criai pas. Je ne fis rien pour me défendre. L'homme qui m'avait attrapée saisit une dague à sa ceinture. Je me souviens encore de son regard. Je me rappelle avoir pensé que ce n'était pas un mercenaire, qu'il faisait cela par plaisir. Ce qui se passa ensuite est un souvenir qui est perdu à jamais.

Je me réveillai dans un lit, au chaud. J'ouvris les yeux avec difficulté. Une femme se tenait à mes côtés. Elle était très belle. Elle avait des cheveux d'un noir profond, soyeux, une peau très blanche, et des yeux bleus exceptionnels. Elle se présenta en tant que disciple de Sadida, qu'elle se nommait Ludivine. Elle m'apprit que j'étais à Bonta, que j'étais inconsciente depuis trois jours. Puis elle me dit que deux personnes mortes, un homme et une femme, avaient été retrouvés à côté de moi, et elle me demanda s'il s'agissait de mes parents. Comme je ne répondais pas, elle continua en disant que j'avais une mauvaise blessure au ventre, et que je devais garder le lit. Elle ajouta que je pouvais rester sous son toit tant que je le voulais, et qu'un maître d'arme ferait de moi une Sadida digne de ce nom quand je serais rétablie. Je ne comprenais pas qui était ce Sadida, mais je ne demandai rien. Durant une semaine, je gardai le lit et ne parlai à personne. Puis, quand je le pus, je me levai. Je ne fis que quelques pas par jours d'abord, car je me fatiguais vite. Puis je commençai à aller de mieux en mieux, et l'on m'introduisit enfin au maître d'arme. Il me donna un bâton, et me dit que Sadida défendait la Nature. Cela me plut. Il me demanda mon nom. Je lui dis que je me nommais Lenilyah d'Ellianara, ce furent mes premiers mots en ce pays. Il me forma à être une bonne disciple, à maîtriser mes sorts et mes invocations. Il me dit qu'il me faudrait apprendre plus dur que les autres, car je manquais d'entraînement vu mon âge. Il fut très patient.

Un jour, il me déclara prête à affronter le monde. Il me dit :
"Tu ne parles pas beaucoup, mais ton coeur est juste. Tu trouveras ta place." Je rencontrai un jeune homme très beau, qui me demanda en mariage un beau jour de printemps. Mais je le surpris le lendemain avec une autre, et comme je le confrontai à ce fait, il se contenta d'en rire. Il me dit qu'une fille comme moi ne trouverait jamais mieux que lui, et m'attira contre lui. Je me débattais, mais sans résultat. Finalement, je me laissai faire, endurant la douleur sans un son, mon âme criant vengeance. Quand il fut satisfait, il rompit nos fiançailles et partit avec la jeune fille. La rage me prit. Je les suivis trois jours durant, discrète et silencieuse, une dague volée à un Sram à la main. Puis, sans remords, j'assouvis ma vengeance. J'étais alors sauvage et associale. Aujourd'hui encore, il est impossible pour moi de me rendre dans une grande ville sans cacher mon visage, de peur que les miliciens me reconnaissent.

Ce fus dans ces conditions que je rencontrai les Robinwoodeurs, qui m'accueillirent en leur sein comme une des leurs. Je trouvai la paix une année durant. Puis, un jour, une dispute violente éclata entre un Robinwoodeur et notre meneuse Tsuba. Le conflit fut long et houleux. Finalement, Tsuba déclara aux Robinwoodeurs :
"Profitez de ce message, car c'est le dernier" Puis elle nous bannit tous, et ainsi mourut la guilde. Je me rendis donc au repaire d'une guilde dont j'avais beaucoup entendu parler et déposai la candidature que vous connaissez...

[HRP : je paufinerai le texte, j'en suis pas tout à fait satisfaite ^^]
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