[ BackGround ] Ladyyy

Tout commença comme d’habitude. Une exclamation de fureur, une flopée d’insultes, des reproches …des cris trop étouffés pour qu’on les perçoive clairement à l’arrière de la petite cabane aux volets clos. On ne percevait qu’une menace, qu’un grondement sourd qui semblait sans cesse gagner en puissance. L’homme fit craquer le parquet sous son pas et claqua la porte du placard de l’entrée. Les murs vibrèrent. Il enfila rapidement sa cape, et il s’y emmitoufla pour se protéger du froid de la nuit qui était déjà bien entamée. La femme s’adossa contre le mur du couloir et le regarda durement, serrant contre elle sa propre cape, prête à trainer l’homme dehors s’il ne partait pas.
- Je me demande pourquoi je m’en fais. Ça m’est bien égal que tu t’en aille. D’ailleurs, tu devrais être partit depuis longtemps. Tu n’as jamais été qu’un sale égoïste, une brute.

L’homme se tourna vers elle, une étrange expression sur le visage. Sa main se referma sur la paire de dagues qu’il portait constamment à la ceinture. Mais il desserra ses doigts presque aussitôt.
- Tu n’auras plus à me supporter maintenant. Et laisse-moi te dire une chose. Pour moi, passer le seuil de cette maison, c’est franchir la porte d’une prison, découvrir la liberté pour la première fois depuis des années. Je ne mettrais plus jamais les pieds dans ce trou immonde.
- C’est toi qui est immonde … murmura-t-elle.

L’homme ne pris meme pas la peine de répondre, il éclata d’un rire aigu, hystérique. Lorsqu’il parvint à se calmer, il fusilla du regard sa femme.
- C’est vrai, tu l’as toujours dit, je suis immonde … Apres tout, ca m’évitera de te voir pleurer mon départ de ce trou !

A ces mots, il cracha en sa direction et lui lança un regard noir. La femme regarda avec un dégout non dissimulé le crachat dégouliner de sa nouvelle paire de bottes.
- Dire que tu t’en va à cause de cette petite garce. Qu’est ce qu’elle a de plus que moi ?
- Ne me fais pas rire, tu crois vraiment que je suis capable d’aimer une femme après toi ? Meme la plus belle fille d’ici ne parviendrait pas à me faire bander.
- Ne sois pas vulgaire, va t’en !
- Avec plaisir …

Puis il prit le sac qui jusqu’alors était posé contre l’escalier. Il le mit sur son dos et mit la main sur la poignée de la porte d’entrée. La femme, plus vive se posa entre lui et la porte. Elle lui lança un regard qu’elle semblait avoir réprimé pendant toute leur dispute.
- Attends, tu ne peux pas partir comme ca !
- Tiens donc, et pourquoi ? demanda-t-il en gloussant.
- Tu ne peux pas me laisser travailler toute seule ici et me laisser m’occuper de notre fille !
- Il y a deux minutes, tu m’as dit de m’en aller, a présent, tu te débrouilleras sans moi …

Il leva la main et la menaça du regard.
- Maintenant laisse moi partir !
- Tu ne serais rien sans moi ! C’est mon pere qui t’as donné du travail, et lui qui nous a offert cette maison ! Ne crache pas dans la soupe maintenant, alors que sans nous tu serais resté un incap…

La force et la rapidité de la gifle qui l’atteignit de plein fouet lui coupa le souffle et l’empêcha de continuer. Elle tomba à genoux entre la porte et son mari. Le souffle court, elle parvint tout de meme à se relever.
- Laisse-moi passer !
- Jamais tu ne sortiras d’ici comme un voleur ! hurla-t-elle

Au moment ou une seconde gifle partit, elle poussa un cri de douleur. Mais cette fois, elle ne tomba pas, elle resta droite et fière. Puis lorsqu’il s’apprêtait à lui en coller une troisième, une petite voix résonna dans son dos. Le pere aperçut le regard effaré de sa femme avant de se retourner pour voir la petite fille en pyjama dans l’encadrement de la porte qui menait aux chambres. Elle avait un regard effrayé et désorienté.
- Maman ! hurla la petite.

Sa mère jeta un regard désespéré à son mari et réprima les larmes qui lui montaient aux yeux. Elle tenta de rassurer sa fille et se releva tant bien que mal.
- Lady ma chérie remonte dans ta chambre, tu devrais dormir … murmura-t-elle avec une voix maternelle.
- Maman, pourquoi tu as crié ? Et pourquoi tu étais par terre ?
- Chérie, va au lit, écoute ta maman ! murmura à son tour son pere.

La petite sembla examiner son pere de haut en bas. Elle remarqua qu’il était en veste, mais sa réflexion s’arrêta la. Elle se mit à sucer son pouce et continua de regarder ses parents. Sa mère avait le cœur battant à tout rompre. Elle se leva doucement et se rapprocha de sa fille. Tentant de ne pas tenir compte de son mari, elle lui passa devant et pris sa fille dans ces bras.
- Ma puce, va te coucher tu es fatiguée …
- Oui maman … murmura la petite.

La fille se frotta les yeux de sa main libre et bailla doucement. Puis elle se retourna et monta dans sa chambre. Rassurée, la femme reporta son attention sur son mari.
- Pense à ta fille.
- J’y pense ! rétorqua-t-il.
- Tu n’as jamais su penser à autre chose qu’a toi-même !

La main de l’homme se referma sur ses dagues. Il secoua la tête pour s’empêcher de faire une erreur. Il lança un dernier regard et ouvrit la porte. Lorsque le froid s’engouffra dans la maison, il était déjà partit.



14 Juissindor 626

Il approchait. Elle avait tellement couru à travers cette petite forêt, mais à chaque fois qu’elle tentait de le semer, elle le retrouvait juste derrière elle. Elle continua de courir, sans oser s’arrêter. L’homme portait une cape noire, et un étrange chapeau, plutôt haute forme. Son ombre s’allongea alors que le soleil se couchait. Elle ne s’arrêta pas de courir avant d’arriver au pied du grand Orme.
- Lady … murmura l’homme.

Elle grimpa sur l’arbre aussi vite qu’elle pu. Arrivée à une branche épaisse et stable, elle se mit les mains sur les oreilles pour ne pas entendre les murmures de l’homme. Mais en regardant en bas vers le bas, elle vit le blanc de ses yeux, et sous le coup de la peur, elle glissa et malgré ces tentatives pour se raccrocher quelque part, elle atterri lourdement sur le sol. L’home fit briller ses dents blanches dans un sourire satisfait. Lady trembla de haut en bas. Il s’avança encore.
- Lady, pourquoi courir ? Tu ne peux échapper à ton destin …

"Destin" … se mot résonna a ses oreilles comme le mot de sa fin. Les larmes coulèrent sur ses joues. L’homme s’approcha, puis s’agenouilla a coté d’elle et lui plaqua les mains au sol. Tentant de se débattre, elle ne réussit qu’à se briser un poignet sous la force de la poigne de l’homme. Trop effrayée pour être sensible à la douleur, elle évita par tous les moyens le regard de l’homme. L’homme la regarda d’un air vicieux plein de haine. Il s’approcha de la jeune fille et déchira sa tunique …

C’est à ce moment que le cri retentit a travers les murs.

Dmo se réveilla en sursaut. Embuée elle secoua la tête et garda le silence pour tenter de trouver ce qui était à l’ origine de son réveil en pleine nuit. Lorsque le deuxième cri de Lady perça le silence, Dmo se leva et se rendit en trombe dans la chambre de sa sœur. Arrivée devant la porte, elle l’ouvrit a la volée et se précipita sur Lady. La jeune adulte pleurait et se débattait. Dmo plaqua sa sœur à son lit et se mit à chanter une berceuse. Lorsque Lady se calma, Dmo la réveilla.
Lady ouvrit les yeux, au moment ou elle vit Dmo en face d’elle, elle se jeta dans ses bras en sanglotant.
- Il était la … murmura-t-elle. Juste devant moi !
- Calme toi ma grande … murmura Dmo. Ce n’était qu’un cauchemar.
- Tu imagines, s’il revennait ?
- Mais non, il ne reviendra pas ne t’inquiète pas.

Lady ouvrit grand les yeux. Elle relâcha l’étreinte de Dmo et se laissa tomber le dos sur son lit. Cet homme … son plus mauvais souvenir, le souvenir de cette nuit, cette nuit ou tout avait basculé. Elle secoua la tète pour effacer la lueur des yeux de l’homme, qui demeurait gravé dans son esprit. Elle avait 13 ans à l’époque, et de temps en temps, un cauchemar lui rappelait cette nuit. Maintenant, elle en avait 17, presque 18, mais elle ne parvenait pas, et ne parviendrais surement jamais a oublié ca …

(Ste floodeuse O_O

Sinon très sympa ptit bg =D la chuite T.T)

(hiiiii ca commence bien, tout ca ! euh... bien, facon de parler XD
*sort une pancarte*

La Suite !

(ouais et minimel elle était pas là svrai *boude >_<*)

(ben et alors ? faut bien faire avancer un peu le rp :p)

(uhuhuhuhu, tu cite pas le gentil petit Cra qui patientait dehors pour pas déranger ? mmmm ?
Chui bien content d'avoir été la, ca aide pas mal pour la compréhension de ton texte ^^)

La suiiite <<