Une lettre...

Un tofu pépiant entre dans le repaire des FDLL et dépose sur la grande table une matière très fine et non identifiée, sur lequel était écrit « Aux Filles de la Lune », scellée par un filet d’or. Sur la lettre était écrit :

Citation :

3 juilior 636

Mes chères Filles de la Lune,

Voici quelques jours que j’ai posé mes pattes sur un nouveau continent, et j’ai trouve tout juste le temps de vous écrire. J’espère que vous allez toute bien, que la Lune brille dans votre ciel, et que les dieux vous protègent.

Je suis à Leldo Rado, une ville lointaine, où je suis arrivée il y a 3 jours après un très long voyage en bateau. C’est une ville fantastique, étrange, qui ne ressemble en rien à Amakna, ou même à Emlac : il n’y a pas de classe, pas de dieux, pas de danger… mais le plus étrange est qu’il n’y a pas… de kamas. Toute la société repose sur le troc et l’autosubsistance : chacun travaille pour ses propres besoins, et personne ne manque de rien. Les murs sont en or, les maisons en ébène, il n’y a ni besoin, ni misère… je n’ai jamais vu un monde si riche, si équitable… pas de classe, pas de hiérarchie, pas de gouvernement, pas d’inégalité…

Les gens de ce pays ont parqué les bêtes sauvages dans un grand enclos qu’ils ont appelé Zoho, et pour se distraire, les gens viennent les contempler. La chasse et la pêche sont interdites car les bêtes sont sacrées. C’est une société très étrange, si différente d’Amakna…

Hier, en me baladant dans Leldo, j’ai croisé… un énutrof ! je ne vous raconte pas ma surprise… ni la sienne. Il s’appelle Boldor, et a quitté Amakna il y a bien longtemps. Il exerce maintenant la profession de Shaman à Leldo Raldo, il soigne le corps et l’âme des gens… c’est le seul étranger qui vit constamment à Leldo, nous autre n’avons qu’une autorisation temporaire de séjour.

Nous avons beaucoup discuté… d’Amakna, des gens de là bas, des gens d’ici, de nos vies… des événements qui m’ont mené à Leldo Rado, de la sérénité que je ressens en me promenant dans cette ville… il dit que mon âme est perdue, qu’elle ne trouve plus sa route, qu’elle ne sait plus où est sa place, et qu’à force de tourbillonner, elle a fini par s’épuiser et se blesser… mais que sa place n’est pas à Leldo Rado, que cette ville n’est qu’un mirage de bonheur et que le mien n’est pas là bas. J’ai ri. Qui pouvait être malheureux dans une ville sans inégalité, sans pauvreté, sans travail ingrat ? Tout le monde, m’a-t-il dit. Car sans inégalité, il n’y a pas de générosité, sans pauvreté matérielle, il n’existe aucune richesse immatérielle, sans travail, il n’existe pas de satisfaction… sans relation il n’existe pas d’amitié… je l’ai quitté en riant, quand je lui ai dit « au revoir » il m’a dit que je reviendrais le voir très vite.

Je suis retournée le voir ce soir, après m’être promenée dans la ville, et avoir réalisé que malgré toute la richesse que ces gens ont, une leur manque : la richesse du cœur.

Boldor m’a vu revenir avec un petit sourire, et il m’a demandé : « que crois-tu qu’il te faut pour être heureuse ? ». J’ai réfléchi, et j’ai dit : la paix, du pain, du sommeil, et me souvenant de la leçon du jour, j’ai ajouté « de l’amour ». Il souriait toujours et a pris un gros sac qui traînait dans un coin, il m’a regardé, et il m’a dit « file rassembler tes affaires, on s’en va ! ». J’ai osé lui demandé où ; et il m’a dit qu’on allait chercher mon âme.

Et me voilà, assise avec mes baluchons, prête à suivre un drôle d’énutrof dans un voyage qui me mènera je ne sais pas où. Enfin si, à mon âme. Je ne sais pas si je pourrais vous écrire plus tard, j’espère.

Bonne route mes sœurs, et souvenez-vous : la plus grande des richesses est celle du cœur.

Je vous embrasse très fort.

Cheshire

arrive en courant, se prend les pieds dans le tapis fourbesque, fait une roulade pour se rattraper, manque de peu de se massacrer sur la table, et se rétablit de justesse...

WHOOOOOOOOOO !!!
J'adore ce tapis, en fait !!!

Hé, les filles, savez quoi ?
J'ai eu des nouvelles de...

remarque la lettre sur la table

Ah ouais, ok.
Donc, NOUS avons eu des nouvelles de Ches ^^'

Jette un oeil curieux sur la lettre

Roooo elle me disait pas tout ca, a moi ^^

Iopo se précipita par dessus l'épaule de Grey et lut la lettre.
Waouh elle a l'air de bien s'amuser notre Chessounette
Elle chopa le tofu, lui donna une petite graine, une caresse et lui piqua une plume. Elle traça rapidement -et mal- un "tu nous manques !!" et renvoya le tofu avec une tape sur le derrière.

de Ches ?

*en voilà une nouvelle qui n'était pas tomber dans l'oreille d'une sourde*
*Leeloow en quelques enjambées rattrapa Grey et iopo*


*elle parcourut la lettre tellement vite que ses yeux semblait vibrer*
*finalement un sourire s'afficha sur son visage


enfin des nouvelles !!

*elle se mit a sauté de joie un peu partout en esperant que sa mawaine réussirait dans sa quête*

*vous Leelow toute joyeuse*

quéquisepasse ? e_e"

*comateuse*

*apercoit la lettre sur la table et comprend qu'elle est de Ches*

*se reveille d'un coup et se précipite sur la lettre*

*lis* hannnn ca a l'air cool quand meme tout ca

*reveuse* moi aussi je voyagerais bien au dela de notre contrée....

*s'assoit sur la chaise et se perd dans ses pensées*

Rentre dans le repaire en tenant un tofu par les pattes

-"Regardez les filles, je viens de trouver le repas de ce soir juste devant votre porte"

Voit la lettre sur la table et la lit, tentant de cacher sa nervosité..

-"Oh ben.. Vous avez des nouvelles vous.. Vous en avez de la chance, dites-donc... Enfin elle a l' air d' aller bien, c' est déjà ça.."

Se gratte la tête

-"Dommage qu' on ait aucun moyen de la joindre.."

Pose lourdement le tofu sur la table

Ne désespère pas Sam, je crois que ce voyage lui fait du bien, et je reste persuadée qu'elle reviendra.

Met quelques instants à comprendre ce qu' a voulu lui dire Sangay

Son visage s' éclaire et il prend Sangy dans ses bras..

-"Rooooooh j' t' aime Fougère..Dis... Tu peux me tenir ça deux minutes?"

Lui colle le tofu entre les bras avant de filer écrire un message au calme..

Revient au bout de quelques minutes, un grand sourire aux lèvres, puis attaqhe le mot à la patte du tofu avant de lui donner une petite tape sur les fesses pour le renvoyer d' où il vient..

*rentre au repaire après deux semaines de vacances*

ah!!! ça fait du bien de rentrer chez s......... *se ramasse dans le tapis*
"%£µé"' de tapis à la c..."

*trouve une lettre toute chiffonnée par de nombreuses lectures et toute tachée de réponses par forcément bien écrite*

*lit la lettre*

"Tiens ches a l'air de bien se changer les idées à eldo machin... tant mieux elle me manque..."

*essaye de trouver une petit coin sur la lettre*
*ecrit : "tu me manques... xi"

Un tofu épuisé entre dans le repaire des filles de la Lune. Accroché à sa patte, 2 petits parchemins, l’un adressé aux Filles de la Lune, disait :

Citation :

Lettre de Cheshire aux Filles de la Lune
14 jouillier 636


Mes amies,

Une chose bien surprenante vient de se passer. Nous apercevions déjà les remparts de notre nouvelle étape, Gretelle, quand quelque chose me sauta dessus en pépiant… que le qui-vive, Boldor sortit sa pelle pour entreprendre de me défendre contre cette bête certainement malfaisante, mais stoppa net : la bête me bécottait et c’était un tofu sale, fatigué, et malingre ! Un tofu si loin d’Amakna ! Il me bécottait avec insistance, et j’ai remarqué vos parchemins accrochés à sa patte. Nous lui avons donné à manger, à boire et quelques poudres d’Eniripsa, et nous l’avons laissé se reposer, avant de le renvoyer sur Amakna avec ses parchemins, j’espère qu’il retrouvera le chemin !

Me voilà arrivée à Gretelle, 3ème étape de ma quête, une ville très étrange où flotte un parfum exquis. En circulant dans la ville, je me suis rendue compte que cette odeur venait… des maisons… des jardins… de la route… c’est bien simple, tout est construit en… pain. Leurs plantes sont très étonnantes, les pétales des fleurs sont en sucre, la sève des arbres est un sirop épais et délicieux, la terre est une fine poussière de cacao… ça serait un paradis pour Iopo ! Quand on a faim, il suffit de se pencher et de ramasser la première chose qu’on se voit. TOUT se mange… c’est génial ! Je crois que je pourrais rester ici toute ma vie, je n’ai pas encore pu discuter avec des autochtones mais Boldor dit qu’ils sont très bon vivants. C’est fantastique, au moment où je vous écris, je suis assise au bord d’une rivière de booden, et au gré des courants, elle change de parfums !

J’ai lu et relu vos petits parchemins, vos petits mots écrits à la hâte, la lettre de Sam, les nouvelles que vous m’envoyez… mon cœur se serre quand je les lis, car je me sens bien loin de vous, mais je garde le sourire quand même, car vous avez tous l’air d’aller si bien, tous l’air de garder le sourire, la Lune brille à nouveau sur votre vie, elle guide de nouveau vos pas, et tout semble être redevenu si paisible depuis mon départ que j’en viens à me dire que ça a été une bonne chose pour tout le monde. Ca me conforte dans l’idée que ce départ était nécessaire, qu’il n’est pas aussi brutal et dévastateur qu’il en a l’air… j’espère que mes enfants aussi vont bien, enfin je parle de mes enfants, alors qu’ils sont vraiment miens, dans la mesure où je n’ai jamais été une mère pour eux. Puissent-ils grandir entourés de gens bons et compétents pour les élever, et être heureux entourés d’une famille qui les aimera mieux que moi, c’est tout ce que je leur souhaite… ils n’ont pas besoin d’une mère qui les abandonne le lendemain de leur naissance.

Ma route est longue, mes soeurettes, et j’ignore où elle me ménera… mais partout où j’irai je garderai vos parchemins sur moi, le son de vos rires résonnent dans mes oreilles, et je garde la douceur de vos sourires bien au fond de mon cœur,

Gros bisous mes sœurs,

Que la Lune vous garde et qu’elle guide vos pas,

Cheshire

L’autre parchemin portait le nom de Sam et était soigneusement scellé

*entre dans le repaire les bras chargés de fringues et de chapeaux*

'lu les Filles !
Ludi est par la ? Je pense que j'aurais bien besoin de quelques conseils vestimentaires...
J'ai jamais su me saper correctement ^^'

*apercoit les lettre de Ches*

KEWL ! Des nouvelles de Chessounette ! Kesselledit ?

*lit la lettre (sans prendre la demi seconde de reflexion necessaire pour se rendre compte qu'elle lui est pas adressée )*

Bah ca va toujours ! J'espere qu'elle va pas prendre trop de poids dans ce pays la ! *rit*

Oh, et y'a même une lettre privée !

*curieux curieux curieux curieux curieux curieux curieux *

*sort la tete de son zooooooornal*

chui la

*se leve et va bisouiller (sur la joue hein ;p) mister collant*

ca va toua ?
Humm vi ca me fait plaisir qu'enfin tu penses a changer quelques ti trucs vestimentaire

*apercoit qu'il a une lettre a la main*

C'est quouaaa cette lettre *regarde de chipie* ton amoureuuuuuse ? *voix tres langoureuse* Je veux voir *lui arrache des mains*

Mouarf! c'est meme pas une lettre pour toi !!! -_- squatteur !

*se pose sur la chaise et lit*

riviere de booden *-*

*fait son sac*

Je crois que je vais y aller *sort une pseudo boussole qui fonctionne pas* hummm bon par ou je dois partir

*marmonne en depliant une carte qui visiblement est tres vieille et depassée*

*sort*

*apres quelques minutes de marche a tourner en rond... *

*rerentre dans le repaire mine de rien* ^^'

*pose son sac discretement et s'enfouis dans son zooooooornal* ^^'

*sort un pot de booden et le tend a Ludi*

bon, c'est pas une riviere, mais ca compense un peu, nan ?

*lit la lettre*
Pfffff, moi aussi j'ai envie d'être avec Ches ><
Mais euh !!!
*crève de faim*
*va manger quelque chose et répond : *

Citation :

Ton histoire me donne faim... Ramène moi un souvenir !! Et bonne fin de voyage
T'as intéret à revenir vite
Iopo.

*Avec des trace de doigts en chocolat partout*